Mères, soeurs, épouses, marraines de soldats
Soutenir le moral des combattants
Mères, soeurs, épouses, marraines de soldats
Soutenir le moral des combattants
La correspondance constitue la seule relation entre le soldat au front et sa famille, alors que les permissions sont rares et courtes.
Michel Laffay, écolier rilliard, narre l’arrivée du facteur dans une rédaction écrite en 1916.
Les mères, les soeurs, les épouses restées à l’arrière réconfortent par leurs lettres les hommes mobilisés. Ce rôle est si nécessaire que l’idée est lancée de créer des « marraines de guerre » pour soutenir les combattants qui sont sans lien avec leur famille.
Le 11 janvier 1915 est créée l’association « La famille du soldat », suivie de « Mon soldat ». D’abord encensées pour leur patriotisme, les marraines de guerre sont ensuite moquées car considérées comme des séductrices peu scrupuleuses.
La souffrance des mères est rappelée dans la presse : Les Archives de Rillieux-la-Pape conservent des témoignages de la détresse de ces femmes restées à l’arrière : ainsi la mère du jeune Gaston explique-elle à son fils, à la veille de ses 19 ans, qu’elle n’avait pas imaginé ainsi son avenir.
A la fin du conflit, le retour des soldats traumatisés, et parfois gravement mutilés, n’est pas toujours facile : 4 ans de séparation, la difficulté pour les femmes restées à l’arrière de comprendre l’horreur des tranchées, les séquelles psychiques des combats créent autant de barrières au sein des familles, parfois insurmontables.
Die Gattinnen, die Mütter und die Schwestern unterhielten die Moral der Soldaten durch ihren Briefwechsel. Ab 1915 versuchten die Kriegspatinen eine Rolle ohne Familienanhang bei den Soldaten zu spielen. Sie wurden aber schnell als Verführerinnen betrachtet und diskreditiert. Das «einwilligte Opfer» der Mütter wurde gepriesen. Am Ende des Konfliktes haben die lange Trennungen, die Wunden und das Trauma des Krieges die Rückkehr der Soldaten in ihre Familien schwer gemacht.